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Candide aux élections présidentielles 2012

9 avril 2012

Quelle peut être la motivation d’un interlocuteur

Quelle peut être la motivation d’un interlocuteur inconnu de vouloir s’exprimer dans un domaine qui n’est pas son univers professionnel et qui ne le concernera plus dans un futur le plus lointain possible. Devenir célèbre ? Lorsqu’on est conscient de tous les inconvénients de cette situation, on l’évite plutôt que la rechercher. Non, simplement essayer de faire avancer le schmilblick pour avoir l’esprit tranquille et se dire qu’on a fait ce qu’on pouvait avec ses faibles moyens. Dans mon adolescence j’avais un professeur de mathématique que nous surnommions Von Stroheim, en rapport au jeu de ce comédien dans la grande illusion, qui nous avait inculqué des règles rigoureuses, hypothèse, suppositions, conclusion. Cela fait plus d’un demi-siècle que j’applique cette théorie à ma vie personnelle, professionnelle et sociale et les solutions qui en découlent ne sont exprimées dans aucun discours d’homme politique. Ceux qui nous gouvernent et qui devraient avoir les clés des problèmes qui se posent à notre société sont particulièrement dénués d’imagination ou d’ouverture d’esprit. On les dirait formatés dans le même ordinateur avec simplement des sensibilités différentes. Ainsi je me découvre en accord avec certains points de chaque candidat mais en opposition avec d’autres points de tous. Voter sera donc un choix partiel et imparfait donc frustrant. Les hommes politiques semblent partagés entre l’envie de tout contrôler et celle d’abandonner toute direction des rouages économiques au profit du monde industrialo-financier. Lorsqu’ils prennent des décisions, ils le font en méconnaissance des spécificités du monde du travail et des mécanismes économiques, dans un but uniquement électoral « pour obtenir le pouvoir ». Imaginer le monde de demain c’est indispensable si l’on veut gérer efficacement les problèmes d’aujourd’hui. C’est ce que je tente de faire avec ce document
Indubitablement, nous sommes à un tournant que d’autres civilisations ont connus avant nous, ne serait-ce que les grecs et les romains dans notre environnement proche. Ce tournant s’appelle la décadence. Arrivées à un certain progrès technique, ces sociétés ont perdus leur instinct de survie, se sont noyées dans des considérations pseudo-morales, quand ils ne sombraient pas dans l’immoralité totale, perdant leur capacité de renouvellement dans un clientélisme anémiant. Serons-nous capables de ne pas subir leur destin et de ne pas finir comme Pétra ou Angkor dans les sables du désert ou sous les lianes de la jungle. Serons-nous capables de conjurer pacifiquement le sort qui semble atteindre les civilisations dominantes de notre planète ? Comment favoriser l’ambition lorsqu’elle est source de profit pour le collectif et la juguler lorsqu’elle devient néfaste à l’ensemble ? Y-a-t-il une seule personne qui puisse répondre à ces interrogations sur cette terre. J’en doute. Cependant certaines choses ont changé depuis quelques millénaires. La puissance de destruction militaire a atteint des niveaux jamais égalés, qui peuvent mettre en péril l’existence même de notre planète et de tous ses habitants. Cela peut éloigner le risque d’un troisième conflit mondial mais, on le voit tous les jours, n’interdit pas l’émergence de guerres locales meurtrières. Si les confrontations blocs contre blocs semblent proscrits nous ne sommes pas pour autant dans un monde de paix. Les nationalismes sont toujours proéminents, la cupidité guide toujours l’action des hommes. La pseudo-générosité de certains n’est qu’un exutoire des mauvaises consciences. La soif de pouvoir est le moteur numéro un des initiatives personnelles. On recouvre cela de grandes affirmations comme « servir son pays » et autres serments que l’on prononce la main droite sur le coeur et la gauche sur le portefeuille. Mais on jubile lorsque notre image apparait à la une des journaux. Enfin on existe, on est reconnu, on décroche un petit moment de célébrité qui va changer notre rapport avec notre environnement. C’est humain et cela sera toujours. Mais alors comment réaliser la société idéale, celle où les humains sont bons, généreux et désintéressés. On ne le peut pas, ce n’est pas faute d’essayer depuis des siècles. Beaucoup ont tenté, par le biais de religions, d’idéologies politiques, de
créer un mode meilleur. Ils ont améliorés des choses, on ne peut le nier mais à quel prix et cela finit toujours de la même façon. Les successeurs pontifient, ordonnent, tranchent ou libertinisent tout en s’installant dans le confort et la corruption.
Le quotidien :
En attendant cet avenir idyllique qui ne viendra pas, on peut tenter d’améliorer la vie de tous les jours par l’amélioration des détails importants. Prenons l’exemple du permis à points. C’est une bonne idée mais la façon dont on s’en sert est une vraie catastrophe. On doit sanctionner des fautes importantes de conduite par un retrait de points, pas les fautes vénielles sous prétexte qu’un matamore a décidé qu’il voulait pas plus de « tant de morts » sur les routes et que la vitesse était seule responsable des hécatombes routières. La vitesse est un facteur aggravant de la conséquence des accidents, c’est quelquefois le responsable de l’accident mais le plus souvent cet accident n’est provoqué que par la conjonction de trois éléments déficients, l’état physique du chauffeur, l’état technique du véhicule, l’état technique de la circulation.
Si le chauffeur est fatigué, sous l’emprise de médicaments ou de stupéfiants, s’il ou elle s’engueule avec son conjoint, téléphone en conduisant ou se conduit au volant comme s’il était dans son salon en se tournant toute les secondes vers son interlocuteur en perdant de vue la route toutes les secondes, il sera plus dangereux en roulant sous les critères des radars automatiques que s’il roule dix kilomètres heures au-dessus de la moyenne autorisée sur une autoroute déserte dans un véhicule bien entretenu conduit par un chauffeur bien reposé et sobre. Pourtant le premier n’aura aucune sanction alors que le second perdra des points. Combien d’utilisateurs ont perdu leur permis et quelquefois leur travail pour un certain nombre de délits mineurs provoqués par l’obligation de rester dans des délais imposés par leur patron.
Rouler à cent kilomètres heures avec une deux chevaux de trente ans est beaucoup plus dangereux que rouler à cent cinquante dans une Ferrari. Le premier n’est pas répréhensible mais le second si. Et s’il faut donner un coup de frein brutal lequel des deux véhicules va aller dans le décor ?
Si la circulation est très dense et que des Fangio changent constamment de file ou font la course en se croyant sur un circuit de formule un. Ils sont dangereux mais en dessous des limites ils peuvent franchir les radars sans inconvénient.
Il faut donc reprendre à la base le règlement du permis à point. Instaurer un permis à 24 points, avec des retraits pour les fautes graves et la suppression définitive du permis, par décision de justice au-delà des 24 points perdus, le tribunal décidant quand le chauffeur pourra repasser son permis. De même les infractions sur les feux rouges doivent être sanctionnées par un retrait de points mais avec une modification des feux actuels non adaptés à cette nouvelle donne. Ils doivent, comme dans certains pays, être complétés par un indicateur de secondes avant le changement de couleur du feu vert en orange puis rouge. Cela éviterait des futurs conflits judiciaires dont nos tribunaux peuvent se passer.
Les amendes sont dissuasives pour les revenus modestes mais pour les autres ? Au nom de quel principe fait-on payer beaucoup plus cher une infraction aux uns qu’aux autres ? Car enfin le même tarif appliqué à tout le monde ne produit pas la même gêne pour chacun. Un procès-verbal en fait blêmir certains et sourire d’autres. Il suffit de voir le comportement de certains véhicules « haut de
gamme » pour comprendre que la peur du gendarme ne les effraient pas, alors un radar automatique….
La Sécurité Sociale est en grave déficit depuis des lustres. Les mesures pour le combler n’ont pas manqué et il est toujours aussi béant. On a supprimé des médicaments dits non efficaces en pensant peut-être que cela produirait une diminution de consommation. Faut vraiment être niais pour raisonner comme ça. Le patient en achètera un autre c’est tout. On a imaginé des médicaments génériques censés être moins chers et pourtant certains sont plus chers que les originaux bien que ne versant pas de droit de brevet. Pourquoi tous les médicaments génériques ne sont-ils pas taxés ? On laisse des praticiens appliquer des méthodes mafieuses pour bénéficier de leur art. « Vous avez une bonne mutuelle ? Il faudra aussi voir avec l’anesthésiste ». Ça donne envie de vomir non ? Et si vous n’avez pas les moyens qu’est-ce qu’il vous reste à faire ? Crever dans votre coin en maudissant le prix des loges de Roland Garros ou du stade de France ?
L’approvisionnement en eau, vital pour chaque individu doit il entrer dans le secteur commercial traditionnel ? Est-il moral que des individus fassent des profits dans un domaine aussi essentiel que l’eau ? Il est dépensé des fortunes en publicité télévisuelle pour inciter à économiser l’eau, serait-ce pour pouvoir faire moins d’investissements pour le futur et préserver les profits des actionnaires du présent ?
Le terrorisme est le cancer du temps présent. Il faut s’en prémunir et exiger que les individus dans le domaine public soient à visage découvert. L’interdiction de la burqa se justifie mais pas pour des raisons religieuses. Mais alors il faut aussi légiférer sur les vitres de voitures et les casques de motos qui doivent laisser apparaitre les visages des utilisateurs. On verra plus de terroristes en moto qu’en soutane.
Les élections présidentielles sont l’occasion d’assister à du grand guignol. Il semble qu’une part importante de la population de notre pays rêve d’être élue président de la république. Il a fallu mettre un obstacle aux candidatures fantaisistes mais la solution est aussi cocasse que le mal. Que les candidatures individuelles soient tenues de trouver cinq cent parrainages de grands électeurs pour se présenter, c’est normal. Une élection est une grosse dépense financière et il ne faut pas jeter l’argent par les fenêtres. Mais l’administration reconnaissant qu’un parti qui fait 5% de votes exprimés est un parti fiable, pourquoi imposer à ces partis une telle démarche pour leur candidat officiel ?
Il faut se pencher aussi sur la durée d’une vie politique. Un député ou sénateur qui effectue plus de deux mandatures à plus de temps pour organiser, ce qui est au départ un groupe de supporteur, et pour finir une secte mafieuse. La corruption s’installe avec la longueur du « règne » des élus. La préservation de la santé de la vie politique française impose une limitation du nombre des mandats de même type à deux. Rien n’empêchant un édile d’accumuler deux mandats de maire, deux de conseillers généraux, deux de députés européens, deux de sénateurs et deux de présidents de la république. Cela peut parfaitement emplir une vie professionnelle. On voit même dans certaines circonscriptions la filiation des charges électorales, ce qui est un comble dans une république. Il serait bon aussi, pour une meilleure gestion des affaires publiques que les candidats suivent des stages techniques auprès d’organismes officiels qui délivreraient à la fin une attestation de validité de candidature.
J’ai eu connaissance de propositions salariales faites à des salariés français d’une entreprise délocalisant en Roumanie. Les salaires proposés étaient ceux en vigueur dans ce pays. Pourquoi les ouvriers étrangers n’ont-ils pas, à leur tour, les salaires en vigueur dans notre pays. Pourquoi l’Europe parle deux langages et s’adapte si bien aux intérêts financiers plus qu’à ceux de ses citoyens.
L’agriculture :
L’agriculture a toujours été la richesse première de la France, ce qui explique la notoriété de la cuisine française qui repose sur la qualité et la variété des produits de la terre dans notre pays. Depuis l’avènement de la C.E.E., le dépeuplement de nos campagnes s’accélère et ceux qui résistent deviennent des assistés. On les indemnise pour mettre des terres en jachère, on les incite à devenir les otages de grandes sociétés internationales de l’agro-alimentaire, on les laisse à la merci des grandes surfaces commerciales et de leurs centrales d’achat omnipotentes. On préfère affamer les populations des pays en voie de développement en leur achetant leur production, vitale pour leur survie, parce que moins chère que nos propres productions. En poussant jusqu’à l’absurde on va mettre nos agriculteurs au chômage assisté, on va laisser en friche nos riches terres arables pour acheter ailleurs des productions qui ne suffisent même plus aux populations autochtones. La démographie mondiale augmente d’année en année par millions mais on réduit nos quotas de production, comme si on était les seuls sur cette planète. On n’a pas les moyens économiques de produire, de conserver, voire de vendre à bas prix nos produits aux pays émergents. Il faut maintenir un outil de production agricole efficace et empêcher la flambée des prix alimentaires pour les plus démunis. Cela ne peut passer que par un contrôle des prix agricoles, instituer des prix plancher et taxer les produits étrangers concurrents. De plus, du fait de l’épuisement inéluctable des énergies fossiles, on cultive de plus grandes surfaces destinées traditionnellement aux besoins alimentaires pour compenser la future pénurie de pétrole. Jusqu’où va-t-on aller dans l’absurdité ?
A cela s’ajoute des problèmes spécifiques aux métiers agricoles. La difficulté de fonder un foyer car la terre n’attire pas les jeunes citadins, ce qui à la longue va faire péricliter de nombreuses exploitations agricoles et favoriser une évolution industrielle de l’agriculture. La périphérie des villes va enfler, les campagnes se vider et comme notre production industrielle s’exile vers des paradis dépourvus de lois sociales, pendant que de nombreux immigrants, clandestins ou non, s’installent dans notre pays, comment allons-nous assurer la subsistance de toute cette population. La désertification industrielle et agricole de notre pays est-elle inéluctable ? Oui si l’on laisse les choses en l’état, non si l’on refuse de subir les désirs des marchés financiers.
Il faut réguler, au sein même de la C.E.E, les marchés agricoles entre pays membres n’ayant pas la même fiscalité sur ces produits, les mêmes salaires pour les ouvriers agricoles, les mêmes lois phytosanitaires. Les produits agricoles doivent être librement importés lorsqu’ils ne concurrencent pas les producteurs autochtones, soit parce que le climat ne permet pas du tout de produire cet aliment, soit parce que la saison moins avancée ne l’autorise pas encore. Dès que les producteurs locaux sont en mesure d’approvisionner le marché national, des taxes compensatoires doivent être appliquées pour rendre la concurrence équitable. Il faut également appliquer cette règle sur les marchés extérieurs à la C.E.E. Cela ne pénaliserait pas les pays émergents puisque les produits exotiques ou tropicaux ne seraient pas concernés par ces mesures, sauf peut-être pour les agrumes que les pays européens les plus méridionaux sont en mesure de produire.
Il va falloir également se pencher sur la responsabilité de chaque intervenant dans la chaine de distribution des produits alimentaires frais. Depuis le passage à l’euro, les fruits et légumes ont vu leurs prix se multiplier de trois à sept fois selon la qualité. Les pommes que l’on pouvait acheter pour deux à trois francs le kilo, sont passés à deux ou trois euros, soit six fois et demi plus. Les cerises qui se vendaient au maximum onze francs pour les plus belles variétés grimpent jusqu’à onze euros, en saison, avec en plus des mélanges de variétés. On est loin des taux officiels ! Et pourtant les producteurs continuent à vendre à perte. Il doit bien y avoir des fuites dans les circuits et cela ne doit pas être perdu pour tout le monde. Il faudra bien contrôler les transhumances de ces produits qui n’ont pas toujours des trajets rectilignes, quand ils ne font pas plusieurs allers et retours avant d’arriver sur les étals.
Une de nos plus grandes richesses, que le monde entier nous envie est notre gastronomie. Il faut renforcer les appellations d’origine contrôlée. Interdire que des étrangers s’immiscent dans la chaine de fabrication des spécialités françaises comme cela se fait actuellement dans le bordelais. Comment empêcher qu’un producteur chinois de vin de bordeaux modifie ce dernier pour l’adapter au palais gustatif chinois. C’est au chinois à éduquer son goût pour savourer le nectar de nos vignes. Est-ce qu’on va donner des leçons de cuisine en chine pour préparer le savoureux canard laqué ? Comment sera-t-on sur que les bouteilles étiquetées Bordeaux ne seront pas pleines de vin chilien ou californien, ceci dit sans qu’il n’y ait le moindre sentiment de mépris pour ces productions étrangères. Il y a des spécificités dans chaque région du monde il faut les protéger sans vouloir imiter les autres. Il est d’ailleurs remarquable que les américains, devant leur incapacité à produire des grands crus comparables aux nôtres tentent d’imposer des vins de cépages comme le must en la matière. Les vins de cépages sont bons, j’en bois tous les jours entrecoupés d’eau. Je ne commettrais jamais une telle abomination avec un grand vin.
La moutarde de Dijon ne doit pas se fabriquer ailleurs que dans la ville éponyme et toutes les productions locales doivent être protégées des copies. J’irais plus loin, les capitaux étrangers ne doivent pas pouvoir prendre le contrôle majoritaire d’une fabrication culinaire française. Il en va de la survie d’un domaine que même l’Unesco souhaite protéger. Il faut détruire impitoyablement les tours Eiffel made in Asia et les copies d’impressionnistes faites à la chaine. La mondialisation est synonyme de médiocrisation et nous devons impérativement empêcher cette gangrène de contaminer nos productions.
En ce qui concerne la France, nous avons les terres pour alimenter les chaines de distribution. Encore faut-il les cultiver et ne pas les laisser en jachère. Nous ne pouvons produire aux tarifs des pays émergents .C’est certain, mais si les salaires des salariés n’étaient pas maintenus artificiellement bas, Europe oblige, les acheteurs pourraient payer un prix satisfaisant pour le producteur français. Si les ouvriers travaillaient dans leurs usines ou leur atelier au lieu de courir les agences pour un emploi de plus en plus fantôme, ils n’auraient pas de difficulté pour s’offrir les cinq fruits et légumes quotidiens que des dirigeants narquois leur suggère de consommer. Mais cela c’est une autre histoire…….
La fiscalité :
La fiscalité est le nerf de la guerre. C’est sur elle que repose l’équilibre financier d’une nation et donc sa crédibilité internationale. Qu’elle soit trop lourde, injuste, mal répartie et cet équilibre disparait.
Les gouvernements qui se sont succédé depuis quelques décennies n’ont pas manqué d’imagination pour créer des gadgets onéreux pour le contribuable sans considération pour la morale. C’est ainsi que les salariés voient leurs impôts sur le revenu calculés sur des salaires plus importants que ceux qu’ils ont perçus. Les usagers paient des taxes sur les taxes, des frais forfaitaires de traitement de leur dossier fiscal alors que ceux-ci sont traités par des fonctionnaires payés avec ces mêmes impôts. Jusqu’où vont aller les carambouilles pour remplir un peu plus copieusement la marmite. L’horizon est infini avec de tels principes. Et je ne parle pas des millions d’Euros que l’on rembourse à ces milliardaires qui ne savent même pas comment dépenser leur argent. Le prochain quinquennat va être celui du remboursement de la dette, de la récupération de la crédibilité financière de l’état français. Qui va cracher au bassinet ? Devinez ! Il va falloir trouver de nouvelles sources fiscales, créer des restrictions ou supprimer des privilèges, voire les deux. Qui va être la cible de toutes ces attentions, les nababs si rares ou les lampistes si nombreux. Ne serait-ce pas le moment pour tout reprendre à la base et redonner de la morale et de la rentabilité à ce qui ressemble de plus en plus a du racket institutionnalisé.
Les périodes difficiles, que les experts nomment crises, sont propices aux remises en causes importantes et nécessaires. Si l’on examine le système fiscal français, par exemple l’impôt sur le revenu et son système de tranches on découvre des aberrations. Dans certaines situations particulières un salarier aura intérêt à refuser une faible augmentation de salaire qui le fera changer de tranche fiscale et lui diminuera finalement son revenu net.
La création d’un Smig assurant un minimum vital est une bonne chose mais le smicard est la catégorie la moins valorisante du monde du travail. Si vous ne « valez que » le Smig c’est que votre compétence est minime, et votre valeur technique insignifiante ne vous permet pas une euphorie sociale épanouie. Or ces dernières années la stagnation des salaires et la progression du Smig font que de nombreux salariés payés auparavant au-dessus de ce dernier sont rattrapés par lui et perdent le peu de considération que cette différence leur procurait. Ils redeviennent les parias du monde du travail après des années d’efforts qui leur avait fait croire à une certaine reconnaissance de leur valeur.
Henri Ford, le créateur américain des automobiles du même nom, préconisait déjà il y a un siècle que les plus gros salaires d’une entreprise ne devraient pas excéder plus d’un certain nombre de fois le plus petit salaire de cette même entreprise. Je ne me rappelle pas le chiffre exact mais il était loin du rapport actuellement en vigueur dans notre économie. Y a-t-il une possibilité mathématique pour inverser cette tendance et faire que le fossé entre les salaires les plus cossus et les plus modestes ne se creuse davantage ? Oui. Il suffit que les entreprises lors d’augmentation collective des salaires, comme cela se fait souvent en fin d’année, plafonnent cette augmentation sur une fois et demi ou deux fois le Smig applicable à chaque salaire de la société. Avec le temps l’écart se réduirait automatiquement. Les plus petits salaires pourraient reprendre leur distance vis-à-vis du Smig. Les salariés les plus méritants pourraient continuer à obtenir des gratifications individuelles spécifiques en dehors des revalorisations collectives.
Le système fiscal français ne tient pas compte suffisamment de l’effort physique, de l’investissement personnel nécessaire à la pratique d’un métier, je ne parle pas ici de l’investissement financier. Par exemple à revenu net égal un fonctionnaire et un professionnel de l’alimentation paieront le même taux d’impôt alors que le premier fera 35 heures par semaine, voire moins et le second deux fois
plus. Le premier aura une vraie vie de famille alors que le deuxième devra y renoncer. Il ne restera au second que l’ambition de faire du chiffre pour pouvoir étaler sa réussite et masquer la vacuité et l’échec de sa vie personnelle.
Il vaudrait mieux le remplacer par un système plus juste et plus perceptible. Diviser par exemple ces revenus en tranche égales au Smig, pour chaque part fiscale, avec un taux d’imposition propre à chaque tranche et seulement à cette tranche. La première exonèrerait d’impôt le contribuable. La seconde se verrait appliquer un taux calculé pour produire un impôt légèrement inférieur à l’actuel. La troisième aurait un taux produisant un impôt légèrement supérieur à l’actuel. La quatrième devrait procurer un impôt nettement supérieur et la cinquième encore plus. Le système serait complété par une tranche exceptionnelle pour les revenus exorbitants avec un taux d’imposition très important sur cette tranche. Les contribuables appartiendraient à six catégories différentes ce qui permettrait d’adapter les amendes diverses en fonction de la catégorie du délinquant. Cela servirait aussi pour la distribution des aides sociales et familiales. Seuls les contribuables de la première catégorie bénéficieraient de ces aides sans que cela puisse les faire changer de tranche. En conservant le système de parts actuel, une famille avec deux enfants, par exemple, serait assistée pour un revenu global net inférieur à trois Smig, et non aidée pour des revenus supérieurs à ce seuil.
En corollaire les charges d’entretien et de modernisation du patrimoine immobilier, d’éducation des enfants seraient entièrement déductibles du revenu brut. Les foyers seraient considérés comme des entreprises pour la déduction de leurs frais « professionnels ». Cela sous-entend que tous les revenus du contribuable, sans exceptions, soient pris en compte et que tous les frais de « fonctionnement » du ménage soient déductibles.
L’impôt sur les sociétés lui ne tiens pas du tout compte du rôle social de l’entreprise qui procure des salaires, paie des charges et fait prospérer le niveau de vie de la nation. Or la tendance actuelle des entreprises par actionnariat et de minimiser au maximum les salaires et charges pour dégager toujours plus de bénéfices à distribuer aux actionnaires, dévalorisant par là même le rôle social de l’entreprise et déséquilibrant le rapport travail/financement. Si l’industrie ne procure plus assez d’emplois et participe moins au financement de la collectivité, sa capacité d’enrichissement est-elle légitime ? Ce droit est une bonne chose à condition que cela amène du positif à l’ensemble de la collectivité. Cela doit être donnant-donnant. L’impôt sur les sociétés cotées en bourse ne devrait pas être en proportion des bénéfices réalisés mais d’un ratio salaires et charges sociales sur le chiffre d’affaire. Ce ratio déterminerait le prélèvement fiscal sur les bénéfices de ces sociétés. Plus le ratio serait bas, plus les prélèvements seraient importants et à l’inverse plus il serait haut et plus les prélèvements baisseraient. Ne seraient comptabilisés dans le ratio que les salaires ne donnant pas lieu à l’impôt exceptionnel de la plus haute tranche. Cela modérerait les ambitions des actionnaires à réaliser toujours plus de profits quel que soit le prix social à payer. Il faudrait bien sûr étudier la répercussion de ce système sur le revenu des petits actionnaires et créer un avantage compensant les plus faibles revenus boursiers, ceux qui seraient dans la première tranche fiscale.
Cela sous-entend que la libre circulation des capitaux soit remise en question et que la sortie de ces capitaux du territoire national soit pénalisée d’un prélèvement fiscal à déterminer pour compenser le manque à gagner de cette opération pour la collectivité. Se pose alors la question de la fuite fiscale des revenus les plus élevés. Là on ne peut pas faire grand-chose d’autre qu’ostraciser ce comportement mais le prélèvement sur les sorties de capitaux et une réforme de la fiscalité foncière
pourrait tempérer ces fuites. Par exemple les taxes foncières des propriétaires de biens immobiliers pourraient passer à dix pour cent de la valeur totale du bien pour les propriétaires qui ne seraient pas fiscalisés sur le revenu dans notre pays. Cela interdirait aux fuyards toute propriété immobilière sur notre sol, ce qui les condamnerait à un véritable exil.
Il est un sujet qui me tient particulièrement à coeur, les revenus des sportifs professionnels. Ils semblent mirobolants, et ils le sont pour certains, mais une carrière sportive est courte et tous ne savent pas garantir leur avenir lorsqu’ils ne pourront plus jouer ou concourir. La loi fiscale devrait prévoir des placements, garantis par l’état, qui seraient déductibles sans limitation de montant, du revenu du sportif. Cela obligerait ce dernier à épargner pour prévoir l’avenir. Seraient considérés comme placement garanti les fonds nécessaires au logement principal sur le territoire national, dans une marge, bien sûr, raisonnable.
L’Europe :
L’Europe est une institution, un marché économique voulu par les hommes politiques en place, créée par eux pour des raisons éminemment honorables, il fallait que l’Europe cesse de s’étriper joyeusement tous les vingt ans pour des motifs qui ne valaient pas le prix humain payé. Mais ils ont oublié de demander leur adhésion aux populations qu’ils gouvernaient. Ils se sont arrêtés aux problèmes économiques sans chercher à construire un ensemble puissant qui puisse être écouté par les nouveaux blocs émergents que sont la Chine, l’Inde, la Russie, ou par le leader du monde occidental, les U.S.A. Pour cela il aurait fallu qu’ils acceptent de transférer certains pouvoirs à une entité internationale qui n’existe pas ou tout au moins qui ne possède aucune légitimité. Tant que les évolutions des instances européennes seront décidées par les parlements, faute de pouvoir être adoubées par les électeurs, l’Europe fera du sur-place au risque d’imploser aux premières difficultés. Pourtant cette initiative, la création de l’Europe, est peut-être la grande chance de notre planète de ne pas exploser dans un nouveau conflit mondial. C’est aussi la première fois depuis l’apparition de l’homme qu’une aussi importante masse d’êtres humains se regroupent pacifiquement. Bien sûr il y a des problèmes de taille. Est-il nécessaire que ces habitants parlent la même langue pour se sentir « homogènes ». Je ne le pense pas. Mais il faut cependant quelques repères communs, la monnaie, certains l’ont, une armée, des règles économiques harmonieuses, des compétitions sportives sacrant des champions « locaux » et un exécutif reconnu par les différents participants. En cinquante ans de croissance nous n’avons pas réussi à mettre en place des taux uniques de taxe sur le pétrole, les alcools, le tabac, favorisant par la même les trafics au travers de frontières qui n’existent plus. Nous n’avons même pas pu avoir une position commune sur un sujet aussi grave que les drogues qui détruisent nos enfants. L’Europe est un immense souk ou le plus malin tire son épingle du jeu aux dépens de ses propres amis. Et sans avoir consolidé les fondations on s’est dépêché d’agrandir la maison avec les pans rescapés de l’effondrement de l’union soviétique. Comment l’Europe pourrait être écoutée avec une telle gabegie. Et en plus on décide de lancer la mondialisation, de mettre en concurrence des économies moyenâgeuses avec d’autres arrivées à un degré de perfectionnement élevé, pour le seul profit d’une minorité de privilégiés qui s’affranchissent des avancées sociales et augmentent leurs marges tout en baissant leurs prix.
Que faire pour changer les choses. Tout casser pour tout reconstruire, peut-être, mais cela couterait cher et le résultat ne serait pas forcément intéressant. Il faut d’abord reprendre au niveau de la constitution européenne, document abscons et verbeux, au profit d’un texte qui traite les vrais
problèmes de la C.E.E. ; la répartition des pouvoirs entre les différents niveaux de gestion, le fédéral, le national, le régional ; les principes moraux que les partenaires doivent observer ; les points importants que tous les membres doivent accepter. Et puis soumettre aux électeurs des différents états le texte et exclure de la C.E.E., les états dont les électeurs refuseraient cette constitution. Ce texte devra protéger les particularismes, les cultures, les différences qui font la richesse de notre continent et prévoir un exécutif légitime.
La première étape est de donner à tous les habitants le sentiment d’appartenir à une même entité. Cela ne sera pas facile si l’on veut conserver les particularismes locaux qui font la richesse de notre planète, les us et coutumes, la langue, la religion, le folklore. Cela est réalisable, pour l’instant dans un seul domaine, le sport. Encore faut-il créer des épreuves propres à la C.E.E en attendant de pouvoir sélectionner des représentations communes pour les grandes épreuves internationales. Cela n’est pas évident dans certaines disciplines professionnelles, dans certains sports d’équipes mais pas irréalisables avec l’envie d’y parvenir. En athlétisme, premier sport olympique, cela peut être fait rapidement. En natation, en gymnastique, en sports de combat, en cyclisme, en ski et sports d’hiver entre autres, il est possible d’organiser des championnats propres à la C.E.E.
La deuxième étape est d’harmoniser les règles fiscales sur les produits de consommation courante, le pétrole, ou qui peuvent donner lieu à des trafics clandestins, les alcools, le tabac. Trouver une position commune sur les graves problèmes de nos sociétés, la drogue, l’homosexualité, l’immigration clandestine et la perméabilité des frontières extérieures. Régler les nombreux problèmes nés des mariages internationaux à l’intérieur de la C.E.E. qui deviennent insolubles en justice en cas de séparation, du fait du nationalisme judiciaire des différents états.
La troisième étape, et là on s’éloigne dans le temps, sera de constituer une police fédérale, une armée fédérale et une diplomatie fédérale. Mais à ce stade l’Europe sera une entité viable et respectée.
Peut-on faire tout cela en protégeant les particularismes locaux. Peut-on éviter une « normalisation » sur un seul modèle qui constituerait une véritable colonisation au profit d’une seule conception de société. Je l’espère, je le crois. Cela serait trop triste si notre planète devenait uniforme, une boule toute lisse où tout le monde baragouinerait le même langage estropié, se promènerait dans le même costume anthracite, dans les mêmes véhicules aux glaces opaques, derrière les mêmes lunettes hannetons comme un immense peloton de coureurs cyclistes. L’uniformisation est le danger de demain pour notre planète.
La mondialisation ? bien sûr il faudra la faire un jour, mais ce jour est-il arrivé ? Je ne crois pas. Envisagerait-on de créer un championnat du monde de football, ouvert à tous ou pour égaliser les chances de chacun les dimensions du terrain ne seraient pas définies, le nombre de joueurs variable selon la force de l’équipe, les plus faibles pourraient aligner plus de joueurs et les plus forts moins. On pourrait aussi varier les dimensions de la cage de but selon la taille du gardien. Pensez-vous que cela donnerait de beaux matches et une belle compétition ? C’est pourtant ce que certains rêvent de faire avec l’économie mondiale et dans le seul but d’échapper aux acquis sociaux des salariés, aux taxes trop lourdes, aux impôts qui grèvent trop leur pouvoir d’achat de yacht, d’oeuvre d’art et autre article indispensable à la matérialisation de leur réussite sociale. La population mondiale s’approche des sept milliards d’humains et quelques milliers de chanceux s’imaginent qu’ils vont pouvoir se gaver sans vergogne sans que cela remette en cause la vie et la richesse de leurs descendants. N’ont-
ils pas le sentiment que leurs pauvres chéris ou chéries, finiront dans une overdose accidentelle ou la tête piquée au bout d’une fourche parce qu’ils n’auront pas su réfréner leur cupidité, estimer la bonne mesure de leur talent, évaluer le vrai montant de leur compétence. L’effondrement du communisme a laissé croire au monde financier qu’il avait gagné, qu’il pouvait tout se permettre car sans opposition, qu’il pouvait exhiber son opulence aux yeux du petit peuple qui applaudirait d’admiration. Le communisme est mort donc la soif de justice et d’équité n’est plus, les citoyens lambda se sont transformés en troupeau de gnous qui avancent, tête dans croupe, vers des pâturages ceinturés de palissades protégeant les piscines privées et les terrains de golf qui ont été construits sur l’herbe grasse qu’ils croyaient pouvoir paitre.
Mais c’est un leurre ! L’échec d’une idéologie politique n’éteint pas la soif de justice et d’équité du citoyen normal, celui qui n’est pas né avec une cuiller d’argent dans la bouche ou qui n’a pas trouvé la combine pour gagner en huit jours autant que huit générations de moins malins. Notre société glisse doucement vers le cloisonnement et se sont les plus riches qui donnent l’exemple. Il faudra demain construire des clôtures autour des quartiers rupins qui devront vivre en autarcie complète et ne sortir que protégé par un service de sécurité dont on ne sera jamais sûr. Les civilisations s’effondrent mais elles ne retournent pas en arrière, le moyen-âge est passé il ne reviendra pas. La seule façon de vivre en paix c’est que tout le monde puisse vivre sa vie avec décence. La population n’est pas composée que de starlettes qui rêvent d’être une vedette de la chanson ou de minets s’imaginant président de la république. La plus grande part aspire à une vie simple dans le bonheur, l’honneur et un minimum de confort, de reconnaissance et de respect.
Il est vrai que nos dirigeants actuels ne donnent pas une idée harmonieuse de notre société. Le mimétisme fait que nous sommes tous devenus des petits cons par l’absence de vertu dialectique des plus hautes instances de notre pays. Il va bien falloir retrouver la sérénité en haut lieu pour, toujours par mimétisme, la retrouver aussi en bas. Mais là encore c’est une autre histoire.
Les barrières douanières avaient pour fonction de niveler les différences de niveau entre des pays riches et d’autres qui l’étaient moins, niveaux d’évolution technique, de mentalité dans la modernité, dans les coûts de productions. Cela permettait de protéger l’outil de travail et la main d’oeuvre locale. Il aurait fallu procéder plus doucement, avec plus de doigté, laisser les pays émergents progresser, en les aidant, vers une économie plus moderne. L’occident a mis 150 ans pour en arriver où nous sommes, les choses iront plus vite pour les autres mais il y a une limite à la capacité d’évolution des populations. Gare à la surchauffe et à l’explosion. Passer du moyen-âge au troisième millénaire sans transition, tous ne pourrons pas y arriver sans casse. L’économie n’est pas comme l’univers. Ce dernier peut subir une expansion continue, il a tout l’espace pour lui, mais l’économie ne peut croitre à l’infini. C’est pourquoi il se crée des bulles qui éclatent périodiquement comme le magma en fusion d’un volcan. Plus le mécanisme financier est anarchique plus les bulles risquent d’être fréquentes et conséquentes, au point de pouvoir faire exploser le volcan comme en 1929.
C’est pourquoi des organismes comme l’Organisation Mondiale du Commerce ont été inventés. Mais encore faut-il qu’un minimum de règles soit respecté. Les membres de l’O.M.C. devraient tous avoir des règles de base commune. La loi du marché étant matérialisée par les bourses qui cotent la valeur des produits industriels et financiers il semble normal que la monnaie de chaque participant de l’O.M.C. voit sa valeur fixée par ces bourses de façon à ce que l’équilibre du commerce soit déterminé par les marchés et non par un état, quel qu’il soit.
Le F.M.I aussi a été créé pour réguler l’évolution des finances des états en difficulté. Le problème est qu’il s’appuie sur une seule théorie économique, la prédominance des marchés financiers et des actionnaires sur le monde du travail, selon les critères de la bible anglo-américaine. Il n’apporte aucune variante de solution aux gouvernements en difficulté autre que serrer la ceinture des habitants pour améliorer le bilan des établissements bancaires. Il serait d’ailleurs intéressant de connaitre les relations exactes existant entre le F.M.I. et les agences de notation. Qui finance ces dernières, quel est leur degré d’indépendance réelle ? Voilà les vraies questions qui peuvent améliorer le système, mais qui les posera ? Tant que nous considérerons que les règles du jeu sont définitivement posées, qu’aucune amélioration du système n’est envisageable, nous continuerons à voir régulièrement des actionnaires se défenestrer ou se loger une balle dans la tête.
Reprenons l’ouvrage là où il a dérapé. Faisons l’Europe avant le Monde. Instituons des accords commerciaux avec des partenaires privilégiés pour leur laisser le temps de progresser vers un système qui puisse être concurrent du notre et leur donner alors librement accès à notre marché intérieur. Lions ces accords à des principes fondamentaux pour nous : démocratie, liberté individuelle et égalité des droits des citoyens. .

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